Ollignies




Historique

Faute d'étude lui ayant été consacrée, on ne sait pratiquement rien sur l'histoire de ce village dont le territoire n'a donné lieu jusqu'à présent à aucune trouvaille archéologique. Cité pour la première fois en 1143, Ollignies constitua, sous l'Ancien Régime, un arrière-fief de la seignerie puis comté de Boussu. A côté de la seigneurie principale dont la succession exacte des familles l'ayant détenue reste à établir, on trouvait celle de (la) "Florbecq" ou "Flobecq" qui semble avoir eu une certaine importance.
En 1551, Louis de Gavere, chevalier en était le seigneur.
Au XVIIIème siècle, la seigneurie appartenait au Comte d'Arberg de Vallangin.
Collateur de la cure de l'église paroissiale dédiée à Sainte Agathe et partageant les dîmes avec le curé, l'abbaye de Ghislenghien possédait également des biens dans la localité et notamment une partie des bois dont celle-ci était largement couverte.
Les défrichements effectués permirent d'accroître les terres de cultures, Ollignies ayant toujours été une commune essentiellement rurale. Avec l'agriculture, la fabrication des toiles de lin fut longtemps l'une des principales activités des habitants qui, au XIXème siècle, tiraient également leurs ressources du commerce du bois et de l'extension de la culture de la chcorée qui alimentait une petite industrie.
Dans les dernières années du XIXème siècle, se développa aussi la production du tabac qui, caractéristique de la région de Lessines-Flobecq et limitée d'abord aux besoins locaux, devint très florissante avant et pendant la première guerre mondiale, mais connut par la suite un recul dû à la concurrence étrangère, au tassement des prix et à la transformation du milieu agricole qu'a introduite la mécanisation. Dans les années 1960, les Agronomes d'Etat ont toutefois encouragé le maintien de cette culture qui peut constituer un appoint idéal pour une agriculture basée sur des petites et moyennes exploitations. Celle-ci reste de nos jours prépondérante à Ollignies dont 70% du territoire lui sont toujours affectés, mais elle est davantage orientée vers l'élevage - en grande extension depuis le début du siècle - tout en continuant à réserver une place de choix aux céréales et aux plantes industrielles. Pour le reste, signalons qu'une centaine de personnes sont occupées dans deux petites entreprises, l'une spécialisée dans l'ameublement et l'autre dans la fabrication de matériaux de construction et de travaux publics.

Appelations diverses :
Oulghien : 1186

Woelingen en néerlandais.


Géographie

Altitude moyenne : 28,07 m (de 24 à 57 m)
Point culminant :

Superficie : 906 ha

Cours d'eau : Lieux-dits :
Distances en km : Ath 12,5 - Bois-de-Lessines 3 - Bruxelles 47 - Ghislenghien 4 - Hellebecq 5 - Isières 5 - Lessines 4 - Meslin-l'Evêque 6 - Mons 35 - Papignies 4 - Soignies 19 - Tournai 41,5


Démographie

Remarque sur l'évolution de la population :
Depuis le 1er janvier 1977 Ollignies fait partie de la ville de Lessines


Cartes postales et photographies actuelles


Cartes postales anciennes
Photos récentes

L'ancienne église

L'ancienne gare

Ruines de la gare

La grand route

Grand' Place

Propriété de M. Van de Velde, sénateur

Ancien couvent

Ancien couvent

Ancien couvent


Vue aérienne de l'ancien couvent


Si vous possédez des cartes ou des photographies pour compléter cette page, n'hésitez pas à me les envoyer et je les posterai en citant mes sources bien entendu. Merci d'avance.


Personnalités marquantes, dates importantes, lieux particuliers...

Coriolan GRENIER (1804 - 1870), littérateur;
Louis SCUTENAIRE (Ollignies 1905 - Schaerbeek 1987), poète et écrivain surréaliste


(Source: G. DECAMPS, "Particularités onomastiques et étymologiques: Les communes de la région de Soignies", Mons, 1907; "Communes de Belgique, dictionnaire d'histoire et de géographie administrative", Crédit communal de Belgique, Réalisation La Renaissance du Livre, 1983)




par Marc Delaunoy.

 Lessines et les villages