Généralités |
|
Intéressés par la recherche de vos ancêtres ? Depuis plus d'une décennie, nous avons créé à Lessines un cercle de généalogie où tout un chacun pourra se lancer à la recherche de ses ancêtres et partager le fruit de ses découvertes. Nous avons réuni un grand nombre de personnes intéressées par cette authentique passion (voir nos coordonnées en fin de site). Attention : une fois qu’on a contracté le virus, c’est incurable ! Nous vous aurons prévenu. Tout d’abord, quelques généralités. La généalogie La généalogie est la science de l’établissement des filiations, en sens ascendant (recherche des ancêtres) ou descendant (recherche de cousins), qui vise à reconstituer les familles mais aussi à en étudier l’histoire. Mais au-delà de cette définition classique, elle est avant tout un loisir culturel, en ce qu’elle propose une formidable aventure. La généalogie tient surtout de l’enquête policière, sachant que : • on ne trouve pas d’ancêtres « à la carte » : chacun doit être prêt à accepter les siens comme ils étaient et où ils étaient. La généalogie est une aventure, qui doit être vécue comme telle. Nul ne saurait présager du résultat de sa recherche et, nos ancêtres étant aussi nombreux que divers, chacun pourra plus ou moins vérifier la maxime de La Bruyère, selon laquelle « tout homme descend à la fois d’un roi et d’un pendu », • chacun devra mener sa quête en faisant preuve à la fois de perspicacité et de persévérance, en partant du connu pour aller vers l’inconnu, avec autant de méthode que de rigueur. Son apprentissage se fait sur le terrain, autrement dit sur les archives : c’est en faisant de la généalogie que vous apprendrez à en faire. Qui étaient nos ancêtres ? Nos ancêtres, qui se comptent par milliers, étaient souvent très variés. Très variés géographiquement et socialement. Géographiquement, tout dépend des cas et des époques. L’enfant né aujourd’hui dans une maternité de la région bruxelloise peut avoir ses quatre grands-parents nés sur quatre continents différents, alors qu’un fils de cultivateurs, né dans un village de Wallonie ou de Flandres en 1910, avait souvent ses 8 arrière grands-parents tous paysans et tous nés dans le même village. De son côté, un homme né à Bruxelles en 1860 pouvait n’avoir aucun de ses quatre grands-parents nés dans la capitale, pour être au contraire nés dans quatre régions différentes. Socialement, les familles n’ayant pas cessé de connaître des hauts et des bas, ces ancêtres se retrouveront volontiers dispersés à travers la pyramide sociale. La maxime de La Bruyère, selon laquelle « tout homme descend à la fois d’un roi et d’un pendu », se vérifie à tout instant, sinon à la lettre, du moins dans son principe. Aux côtés de journaliers, il n’est pas rare de trouver un notaire, un châtelain, un petit noble, descendant lui-même, généralement par les femmes, d’une famille plus importante… On peut néanmoins dire que, dans leur immense majorité (souvent 98 à 99 %), nos ancêtres étaient des ruraux. Cela tient au fait que les villes ont longtemps servi de régulateur démographique en absorbant le trop plein démographique des campagnes (mais les gens étaient longs à s’y intégrer, ne parvenaient souvent pas à se marier ou se mariait tard et avaient en général moins d’enfants). Essentiellement ruraux, nos ancêtres étaient surtout des paysans, mais aussi des croyants. C'est là un aspect essentiel pour comprendre le monde de nos aïeux et leurs mentalités : ils étaient véritablement « pétris » de religion. La religion expliquait et conditionnait tous leurs gestes et comportements (mariages, testaments…). Le fameux tableau de l’Angélus, de Millet, suffit à lui seul à les représenter (couple paysan au travail priant, avec village à l’arrière plan…). Pour aller plus loin, on peut dire que l’ancêtre-type, incarnant le « Français moyen d’Ancien Régime » est le laboureur, (n’oublions pas qu’à cette époque, la Belgique n’existait pas encore), propriétaire non pas du sol, mais des instruments d’exploitation (charrue, attelage le plus souvent de bœufs), profession dont la dénomination a parfois varié selon les lieux. De près ou de loin 99 sur 100 descendent directement d’un laboureur ! Jusqu’où peut-on espérer remonter ? Dans la bonne moyenne, vous pouvez espérer remonter jusqu’à la première moitié du XVIIe siècle, c’est à dire jusqu’à un ancêtre né vers 1630, que vous livreront les archives paroissiales. Il n’est pas rare de pouvoir gagner une ou deux générations antérieures par les archives notariales, et notamment les contrats de mariage autrefois généralisés à tous les milieux sociaux. Selon les cas, cela représente une bonne dizaine de générations à découvrir et, pour qui travaille en généalogie ascendante, près de 4000 ancêtres différents à identifier ! Cette estimation moyenne varie essentiellement selon les lieux et les milieux sur lesquels on est appelé à travailler.
les enfants naturels et abandonnés, pour lesquels les recherches seront plus délicates, principalement pour les seconds, en ce qu'elles mettront souvent dès le départ dans l’impasse. Comment débuter ? Dans un premier temps, Réunissez la documentation (papiers de famille, livrets de famille, actes notariés, faire-part, photos de famille) dont vous pouvez disposer Interrogez au maximum vos proches, surtout les plus âgés, aussi bien sur leurs ancêtres, leurs cousins ou parents, que sur la vie de toutes ces personnes. Pensez aussi à interroger les vieux cousins de vos parents ou grands-parents, même si vous ne les avez jamais rencontrés. N’attendez pas : il s’agit là d’un travail de sauvetage de la mémoire familiale Ensuite, vous devrez consulter les registres d’état civil (postérieurs à 1792) ou les registres paroissiaux Ancien Régime, antérieur à 1792). Sachez que pour pouvoir consulter tout registre de moins de 100 ans, il faut une autorisation du Tribunal de Première Instance de la région dont vous souhaitez consulter les archives. Cette autorisation s’obtient sans problème par simple lettre au Tribunal concerné. Ensuite, pour toute recherche antérieure à 1792, il faut vous rendre aux archives provinciales. Celles-ci mettent à votre disposition tous les actes paroissiaux, généralement sur microfilms, qui vous permettront, selon les communes, de remonter généralement jusqu’au début du XVIIè siècle. Les archives paroissiales concernant Lessines se trouvent à Tournai. L’achat d’une carte au prix de 20€ (disponible dans toutes les salles d’archives) vous donnera accès à toutes les salles du royaume pendant 1 an. par Marc Delaunoy. |